Phil de fer le 12 juin 2022 à 18:56
Allez, au boulot !. La Limourienne 75 et 110. Il y avait aussi 35 et 95 pour tout le monde en somme. Un beau petit peloton d'Ollainville au départ de cette cyclo très prisée : Chris, la reine👸 des cyclosportives, Johnny, dérangé par un appendice nasal récalcitrant🤧, Momo, toujours au top, Stefano, heureux de la victoire de son compatriote🇪🇸 dans l'étape du Dauphiné hier, et Stefano, accompagné de son fils Benoît, un sacré rouleur à venir dans le circuit, et je n'oublie pas Jean Marie qui connaissait le parcours sur le bout des doigts💅 et, bien sûr, moi même, le conteur de cette drôle d'histoire...
Donc nous partimes six de Limours en Hurepoix et par le prompt renfort du club de Monthlery, nous nous vimes vingt ou trente quand la bise fût venue. Mais je divague, Jean de la Fontaine ne faisait pas de vélo... Direction mon fantastique, merveilleux village de Vaugrigneuse, le Marais en suivant puis à gauche les 3 difficiles faux plats vers Saint Cheron, la descente dans le bourg, le 🔥 feu puis à gauche, descente de nouveau vers le passage à niveau et là, encore à gauche pour prendre la très longue bosse vers le camp de nudistes. Et au sommet, j'ai attendu puis vu Johnny qui avait ralenti puis stoppé en bas pour attendre nos amis. J'ai encouragé tout le monde à suivre Monthlery vers la descente de Souzy la Briche et je suis redescendu jusqu'à Saint Cheron sans voir âme qui vive à part des cyclistes en perdition dans la côte. Que faire de plus, je n'avais pas de téléphone alors j'ai rejoint d'abord Benoît dans la jolie bosse des Emondants, nous sommes revenus sur son père après la descente de Chauffour dans la drôle de côte tout à droite. Elle se trahit facilement au trois quarts mais se termine traîtreusement par un mur, Jean Marc s'y trouvait, l'allure était très bonne. Le peloton n'était plus très loin, Johnny caracolait en tête mais le premier ravitaillement se profilait, nous pouvions nous réunir et soigner notre courageux coéquipier.
Brières les Scellés représentait l'étape suivante d'abord par son agréable descente puis après deux virages très serrés à droite par une côte, encore, qui n'ameliorait pas l'état de nos gambettes.🦿🦵A partir de cet instant et pour un petit moment, plusieurs équipes ont uni leurs efforts pour rejoindre Boissy le Sec face au vent qui se levait : Gif sur Yvette, Ballainvilliers et toujours Monthlery, fidèle au poste. Après Boissy, le parcours oscillait à gauche vers la Forêt le Roi🦁🤴en passant d'abord par le Rotoir et la cuvette qui suit avec ses deux bosses consécutives pas si faciles. Pour récupérer, il nous fallait descendre jusqu'à Marchais, Stefano s'y employant à merveille...
Et oui, pour rejoindre les Loges et son amusante descente dans les bois, il fallait de nouveau escalader la petite côte puis le faux plat. Les cuisses hurlaient pour qui pouvait les entendre et le vent ne faisait pas de cadeaux. Au Loges, nous avons pris à gauche sur la grande route puis, avant les terrains de Polo, à droite vers le moulin de Bandeville puis à gauche vers la Bate et son ravito fort bienvenu. Après avoir dévoré du quatre quart, du chocolat 🍫 et du pain 🍞 d'épice, nos routes se séparaient. C'était l'heure du retour pour Johnny et sa bande, c'est à dire Benoît et Jean Marie. Vous remarquerez que je n'ai pas évoqué la mallette magique, chacun roulait si bien, si vite qu'elle ne se remarquait plus.
Stefano et moi avons décidé de continuer vers Rochefort puis Saint Arnoult, les bois de Sonchamp puis à la sortie à droite vers le hameau de la Grande Ville et sa petite aspérité. C'était ensuite à gauche vers Greffiers et la route de Rambouillet. Mais ce n'était pas si simple puisqu'il nous a fallu rejoindre Clairefontaine par Paincourt et reprendre à gauche la côte vers Rambouillet, justement et la très longue ligne droite vers cette grande cité royale. Nous l'avons traversée ensuite et utilisé le chemin génial de Momo qui longe Auffargis et amène très vite vers la route de Cernay. Là, j'ai perdu mon acolyte, je ne savais plus où le trouver alors puisqu'il fallait prendre à droite, j'ai tenté de le revoir avant la Celle les Bordes, peine perdue, puis dans la bosse vers Bullion et la grande descente qui suivait et encore à gauche dans Bullion et la montée de Mulleron. Je ne sentais plus mes jambes, j'étais en pilotage automatique, je cherchais un maillot bleu et jaune mais sœur Anne ne voyait rien venir... Les flèches m'emmenaient à Pecqueuse, je ne voulais pas retourner à Limours, j'ai donc tourné à Forges, continué dans Briis puis j'ai rejoint mon foyer. Le vélo était tout propre, c'est assez rare pour le signaler... Allez, les mentions. Johnny, Jean Marie et Benoît, vous avez été géniaux d'être capable d'enchaîner sans faiblir toutes ces bosses pas commodes. Stefano, d'abord merci de m'avoir accompagné dans cette randonnée sauvage à un rythme effréné sans jamais te plaindre. Une mention spéciale pour ton endurance et tes histoires.
Merci à vous, j'aimerais bien avoir des nouvelles...🥇🚴✌️🍹😄☘️